Journée des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud

Journée des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud

L'Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution (58/220) en décembre 2003, déclarant le dix-neuvième décembre Journée des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud. Mais, l'Assemblée générale a décidé, le 22 décembre 2011, par sa résolution (550/66), qu'à partir de 2012, la célébration de la Journée internationale de la coopération Sud-Sud n'est plus le 19 décembre, mais le 12 septembre, en commémoration de l'adoption du Plan d'action de Buenos Aires pour la promotion et la mise en œuvre de la technologie de coopération entre les pays en développement en 1978. 

La stratégie de coopération Sud-Sud est l'une des références les plus importantes sur lesquelles repose la Bourse Nasser pour le leadership international.

La coopération Sud-Sud désigne la coopération au développement entre les pays du Sud dans les domaines politique, économique, social, culturel, environnemental ou technique, ainsi que l’échange de connaissances, d’expériences, de savoir-faire, de solutions et de technologies, création d’emplois, infrastructures et promotion commerciale dans le Sud.

Elle est une manifestation de solidarité entre les peuples et les pays du Sud, qui contribue à leur bien-être national, à leur autonomie nationale et collective. Cette coopération a contribué à une augmentation du volume des échanges, un flux accru d'investissements directs étrangers et une évolution vers l'intégration régionale entre les pays du Sud. Cette coopération peut être bilatérale, régionale ou interrégionale et peut impliquer deux ou plusieurs pays en développement.

ll existe également la coopération triangulaire, une coopération dans laquelle les pays développés et les organisations multilatérales facilitent les initiatives Sud-Sud, en fournissant des systèmes de financement, de formation, de gestion et technologiques, en plus d'autres formes de soutien.  La coopération triangulaire implique deux ou plusieurs pays en développement en coopération avec un tiers, généralement un pays développé ou une organisation multilatérale, qui contribue aux échanges de ses connaissances et de ses ressources.

Les principaux objectifs de la coopération Sud-Sud se résument comme suit :

Premièrement: Encourager l’autonomie des pays en développement en renforçant leurs capacités créatives pour trouver des solutions à leurs problèmes de développement, en fonction de leurs aspirations, de leurs besoins et de leurs potentiels.

Deuxièmement : encourager et renforcer l'autonomie collective des pays en développement en échangeant des expériences entre eux et en tirant parti de leurs ressources techniques combinées, en œuvrant pour développer leurs capacités à se compléter.


Troisièmement: Renforcer la capacité des pays en développement à identifier et analyser conjointement les questions clés afin de les développer et de formuler des stratégies pour la gestion, la facilitation et le soutien de leurs relations économiques internationales.
Cela passe par la compilation des connaissances disponibles dans ces pays et par la réalisation d'études conjointes par des institutions spécialisées et existantes dans le but d'établir le nouvel ordre économique international.


Quatrièmement : Accroître la coopération internationale en termes de quantité, l'améliorer en termes de qualité et améliorer l'efficacité des ressources consacrées à la coopération technique globale par la mise en commun des capacités.

Cinquièmement : Renforcer les capacités technologiques qui existent actuellement dans les pays en développement, y compris le secteur traditionnel, améliorer l'efficacité de l'utilisation de ces capacités et créer de nouveaux capacités et potentials, et travailler, à cet égard, pour encourager le transfert de technologies et de compétences compatibles avec les ressources et les énergies de développement des pays en développement de manière à renforcer leur autonomie individuelle et collective.


Sixièmement : Accroître et améliorer les contacts entre les pays en développement, ce qui conduit à une plus grande prise de conscience des problèmes communs et à un meilleur accès aux connaissances et expériences disponibles, ainsi qu'à la création de nouvelles connaissances en matière de traitement des problèmes de développement.


Septièmement : Améliorer la capacité des pays en développement à absorber et adapter la technologie et les compétences pour répondre à leurs propres besoins de développement ;  Reconnaître et répondre aux problèmes et aux besoins des pays les moins avancés, des pays en développement sans littoral et insulaires et des pays les plus touchés.

Enfin, permettre aux pays en développement d'atteindre un plus haut degré de participation aux activités économiques internationales et élargir la coopération entre les pays.