Collections du Musée égyptien du Caire (quatrième et dernière partie)

Cet article a été traduit par Alaa Gameil

Révisé par Omaima Ahmed 

Préparé par /Zainab Makki

Musée égyptien du Caire (quatrième et dernière partie)

Chaise de cérémonie

C’est une chaise en bois et décorée de pierres semi-précieuses, certaines autres parties sont incrustées d’ivoire et d’ébène.

En haut de la chaise, on peut voir le disque solaire et en dessous, il y a 2  cartridges des cartouches avec le nom inscrit à l’intérieur “NESO-Beti” , qui est le Seigneur des formes du dieu Ra,  nom de couronnement du roi Tut, et il ya 2 cartridges, une frise de Cobras à droite et à gauche du disque solaire.

Dans la deuxième partie, on peut voir la déesse nakhbet représentée par des ailes déployées avec une marque de dent entre ses griffes, ainsi qu’une plume, entourée des deux côtés par deux cartouches du roi et portant son nom.

Cette chaise a été sculptée pendant les premières années du règne du roi.

 Le dossier de la chaise était décoré de 3 colonnes en ivoire  et 4 en ébène , et ces sept colonnes .

Éventail en plumes d’autruche 

Il existe deux types d’éventails connus dans l’Égypte ancienne: le premier est un éventail spécial et le second est un éventail à longues plumes.

Quant à l’éventail long en plumes, il est fabriqué de bois plaqué or et de plumes d’autruche, cette plume était utilisée dans les cours ou dans les processions royales et les cérémonies religieuses, et également utilisée pour procurer au roi la fraîcheur de la brise, et les rois eux-mêmes la portaient toujours . De plus, il y a 7 ou 8  des éventails qui ont été trouvés dans la tombe du roi Toutankhamon, des éventails à longues plumes et un éventail spécial ont été trouvés dans la chambre funéraire, dans une petite boîte peinte en blanc, faite de plumes d’autruche et de rangées de plumes brunes.

Ils ont surtout choisi la plume d’autruche parce qu’ils ont constaté que les poils du côté gauche de la plume sont égaux à ceux du côté droit,   cette plume était considérée comme un signe de vérité et d’équivalence, et elle est devenue un signe de la déesse Maat, la déesse de la vérité et de la justice. Quant au manche, il est en ivoire, il est décoré à la fin d’une plante de papyrus et au sommet d’une représentation d’une fleur de lotus, et au-dessus de la fleur, il y a des figures rondes avec deux cartouches du roi.

Les quatre grands stands 

Ces sanctuaires ont été placés dans la chambre funéraire, et lorsqu’ils ont démonté le plus grand compartiment externe, le deuxième compartiment est apparu et le troisième jusqu’au compartiment le plus profond, de sorte que leur installation l’un dans l’autre ressemblait à des boîtes chinoises ou à des poupées russes à l’intérieur de la plupart des compartiments intérieurs, un sarcophage en quartz avec un couvercle en granit a été trouvé, aux coins duquel les quatre déesses protectrices, Isis, Nephthys, sarkit et Neith, ont été sculptées en bas-reliefs.

La fonction de ces sanctuaires était de remplacer les longs couloirs que l’on trouve habituellement dans les tombes de la XVIIIe dynastie sur les murs desquels des inscriptions et des scènes étaient représentées, car la tombe du roi Tut était trop petite pour contenir toutes les inscriptions et représentations requises ou nécessaires pour assurer la protection ou la sécurité du roi ou du défunt dans le monde souterrain.

Les Cercueils 

Le cercueil est toujours défini comme une boîte dans laquelle le corps est enterré, mais pour le distinguer , il peut également être défini comme le récipient le plus proche du corps embaumé.

Un cercueil avec trois cercueils humains

Lorsque la chambre funéraire du roi a été ouverte, les quatre compartiments ont rétréci, ils ont été trouvés dans une composition les uns à l’intérieur des autres, et dans le compartiment intérieur un sarcophage a été trouvé, lorsqu’il a été ouvert, trois cercueils humains ont été découverts, et dans le plus profond d’entre eux, la momie du roi a été  enveloppée de lin et portée un masque.

Les cercueils ont évolué au fil du temps, au début les boîtes étaient courtes afin de contenir des sépultures surpeuplées, et lorsque le processus d’embaumement a eu lieu, le corps a été placé dans la boîte prolongée jusqu’à ce qu’il devienne un cercueil plein, de sorte que les cercueils ont évolué en fonction de l’évolution de la préservation du corps.

Les cercueils humains sont apparus pour la première fois sous la Douzième Dynastie _l’Empire du Milieu _ et le développement de l’idée du masque était présent, lorsque le masque prenait la forme de la tête, ils apparaissaient des masques s’étendant de la partie avant du corps, puis en ajoutant une coquille arrière, et nous avons la forme d’un cercueil humain.

Les Boucliers 

Lors du nettoyage de la Tombe, huit boucliers ont été retrouvés,  malgré le fait que le roi Tut n’ait mené aucune campagne militaire, il est donc probable que ces boucliers étaient cérémoniels, c’est-à-dire qu’ils ont été fabriqués mais jamais utilisés, il y en a 4 qui étaient ordinaires, le reste était décoré.

Ces boucliers sont fabriqués de matériaux de construction solides ou de bois, puis recouverts de peau d’animal, et au centre des boucliers se trouve un fragment doré avec le nom du roi de haute et Basse Égypte et l’image vivante du dieu Ra, les titres et noms du roi.

Anubis 

Qui est Anubis

Anubis était l’ancien dieu égyptien de l’embaumement et le guide des morts dans l’au-delà, il était également chargé de présenter le défunt à la cour des juges pour peser le cœur.

Images d’Anubis sous la forme d’un chien noir ou d’un hybride entre un chien et un chacal, avec des oreilles pointues ou à l’image d’un homme macho avec une tête de chacal.

Les anciens Égyptiens avaient l’habitude de voir le chacal dans leurs tombes et pensaient qu’il dévorait leurs cadavres et creusait dans les tombes, alors ils l’adoraient par peur de lui.

Où et quand Anubis est-il apparu?

Anubis est apparu à plusieurs reprises dans les scènes du livre des morts, la plus importante est la scène du dernier procès où il a conduit les morts dans la Salle d’Osiris et était avec Osiris observant le rite de peser le cœur du défunt.

Il a également été vu debout à côté du lit funéraire...D’une main, il le pose sur la momie, de l’autre main, il tient le signe d’Ankh, aussi plus tard, vous pouvez voir que les prêtres qui effectuaient le rituel d’ouverture de la bouche portaient le masque du dieu Anubis.

Description de la statue d’Anubis

_cette statue a été placée à l’intérieur de la salle du trésor en face de la chambre funéraire comme si elle la gardait.

_ Il représente Anubis sous la forme d’un chacal noir reposant sur la boîte,  qui est transportée sur un traîneau.

_la statue est en bois, mais les oreilles et le col sont dorés.

_Les yeux sont également en or avec une pierre de calcite.

 _Anubis repose sur un coffre ou un sanctuaire en bois doré, il contenait des vêtements qui étaient portés lors des festivals.

Al-Ushabti 

Le but de ces figurines était de servir le défunt, et elles sont apparues pour la première fois au Moyen Empire, lorsqu’une ou deux d’entre elles ont été placées dans la tombe pour effectuer diverses tâches au nom du défunt, et elles étaient sous la forme de momies et faites de divers matériaux, tels que la pierre, le bronze, le bois, l’argile, la cire, la faïence bleue ou verte.

Certains d’entre eux portaient également le nom et le prénom du défunt, et le nombre d’ushabti dans la tombe du défunt augmenta pendant le Nouvel Empire jusqu’à atteindre trois cent soixante-cinq statues, c’est-à-dire une pour chaque jour de l’année, chacun d’eux servi quotidiennement.

Avec le statut de trente-six superviseurs, leur nombre atteignait quatre cent un, et chaque superviseur en supervisait dix, et ils étaient représentés vêtus de l’habit des vivants pour se distinguer les ushabti qui travaillaient.

Les roues de guerre 

Les Roues de guerre ont été introduites en Égypte par les Hyksos au XVIe siècle avant JC, et les roues de guerre étaient partout dans le Nouvel Empire, où elles étaient étroitement associées au roi, qui semblait dominant sur le champ de bataille en tirant à l’arc.

Les premières roues de guerre: elles étaient en bois courbé partiellement rempli de toutes les planches de bois, le cadre était renforcé dans la mère avec un rail aérien supplémentaire, et le corps était décoré d’un ajouré avec un symbole caractéristique représentant l’unification des deux terres, entouré de 2 prisonniers, et certains de ces prisonniers étaient représentés par les mains attachées et le dos effrayé.

Quant aux parties extérieures et intérieures du corps, elles sont en bois, décorées de couches de verre multicolore et de pierres semi-précieuses.

GED Hor 

La statue magique ou le GED Hor, est une statue en basalte noir d’un prêtre qui s’appelait GED Hor, et est considérée comme l’une des œuvres d’art les plus célèbres du Musée égyptien, où il a acquis sa renommée grâce aux rumeurs soulevées à son sujet comme une statue enchantée.

Il s’agit d’une statue monobloc datant d’environ 323_317 avant JC, située dans le musée égyptien au deuxième étage, montrant les éléments artistiques des tablettes magiques d’Horus, qui étaient utilisées à des fins magiques et thérapeutiques, en particulier à partir des morsures de scorpions, serpents et venin de reptile.  Ces symboles  étaient destinés à s’adresser à l’autre monde ou au monde souterrain, car ils croyaient que ce monde contenait tous les secrets de l’Univers, le bien et le mal.

La statue est entièrement recouverte de symboles magiques, dont les plus importants sont les serpents et les scorpions.

La statue a une forte présence et a une énergie qui ne peut pas être complètement ignorée, nous ne pouvons pas non plus ignorer ce sourire calme sur le visage de Jed Poplar, un sourire plein de calme et de tranquillité, ce sont les émotions positives que la statue transmet fortement au patient pour l’aider à récupérer.

Le premier test de grossesse dans l’Egypte ancienne 

Les anciens Égyptiens ont été les premiers à faire un test de grossesse, à travers la chaise d’accouchement comme le montre la photo, en apportant deux bols, le premier avec du blé et l’autre avec de l’orge, et l’urine de la femme enceinte est ajoutée dans les bols, si le le blé pousse en premier, le fœtus sera une femme, et si l’orge pousse en premier, le fœtus sera un homme, et si les deux grandissent, ce seront des jumeaux, et s’il ne pousse pas, c’est une fausse grossesse.

 J'ai terminé d'écrire une série d'articles sur les artefacts les plus importants conservés par le Musée égyptien du Caire aux premier et deuxième  étages.

Sources
musée égyptien

Egymonuments.gov.com

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