Riad Al Sunbati, génie de la musique arabe.
Traduit par: Donia Walid
Le découvreur des stars, cet ascète à la personnalité humaine sobre, qui vivait loin des affaires de la vie et ses mélancolies, se consacrant à son art, ce qui a fait de lui un pionnier de rénovation de la musique arabe. Il était distingué par la composition de poèmes, et la mise de multiples mélodies pour modèles y compris l’opérette, le dialogue, le monologue, le mawwal et le taqtuqa. Au cours de sa carrière artistique, il a travaillé avec de grands chanteurs, le plus remarquable est L’Astre d’Orient, il a donc il rejoint l’équipe d’artistes travaillant pour « Oum Kalthoum», qui s’est classé parmi les premiers de ses compositeurs à cette époque, ses compositeurs les plus remarquables étaient Mohamed El Qasabgi et Zakaria Ahmed, alors que « Al-Sunbati » lui a présenté plus de 90 nouvelles mélodies distinctives qui sont encore entendue jusqu’à aujourd’hui. Son partenariat avec Oum Kalthoum était unique même deux ans avant sa mort, lorsqu’il a composé pour elle « Al Aalp Yashk kl Gamiel » qui était la magnifique chanson de Mahmoud Bayrem Eltounsi, et elle l’a chantée en février 1973 après JC.
Le genie « Al-Sunbati » est l’un des plus remarquables musiciens arabes et il est unique en ce qui concerne la composition du poème et il l’a développée. Mohammed Abdel Wahab a suivi son approche, et peut-être parmi ses plus belles compositions musicales du poème composées par al-Sunbati sont ses poèmes religieux d’Oum Kalthoum, « salo Kalpi » et « Nahj al-Burda », ainsi que son deux chefs-d’œuvre, « Rubayyat al-Khayyam » et « Al_Atlal ». Il a également présenté de nombreuses mélodies à de nombreux chanteurs tels que Mounira El-Mahdeya, Fayza Ahmed, Mohamed Abdel Mottaleb, Asmahan, Warda, Najat, Mayada El Hennawy, et d’autres, jusqu’à ce que le nombre de ses mélodies atteignait environ 539 mélodies arabes distinctes qui n’ont pas été influencées par la musique étrangère. Il est considéré comme le seul de sa génération de musiciens arabes à avoir le Prix Unesco en 1977 après JC, comme point culminant de sa riche carrière musicale.
Riad Al Sunbati est né le 30 novembre 1906 dans le Delta égyptien, gouvernorat de Damiette. Au cours de son enfance, il souffrit d’une maladie des yeux qui l’empêcha de terminer ses études. Son père lui a appris les bases de la musique et jouer du luth, comme lui. Al Sunbati est rapidement surnommé le « rossignol d’El Mansoura » et Sayed Darwich l’entendit, et il voulut l’emmener à Alexandrie, mais son père refusa et pensa qu’il valait mieux terminer ses études à l’Institut de Musique arabe au Caire. Par conséquent, Al-Sunbati a voyagé au Caire en 1928 et s’est rendu à l’Institut supérieur de musique arabe. De plus, le Comité d’examinateurs dans l’Institut, lors de son évaluation, a vu que ses compétences le qualifiaient pour enseigner à l’institut et pas un étudiant. Il a rendu une décision de nommer Riad Al-Sunbati à l’institut comme professeur pour enseigner le luth et de performance, et Al-Sunbati a est décédé le 10 septembre 1981, à l’âge de 75 ans, laissant un patrimoine musical permanent et sans précédent.
