Un jour..Abdel Nasser reçoit la nouvelle du meurtre de « Lomomba » et l’affirme au monde entier

Un jour..Abdel Nasser reçoit la nouvelle du meurtre de « Lomomba » et l’affirme au monde entier

12 février 1961 ... Abdel Nasser reçoit la nouvelle du meurtre de « Lomomba » et l’affirme au monde entier…Il annonce : « les fils du leader africain sont sous les auspices de la république arabe unie »

Saiid Al Shahat écrit :

« Il a été menotté, ses gardiens le pousse et le frappent avec les talons, donc, il tombe par terre, il est tiré par les cheveux pour être debout et il le frappe de nouveau. Mais les regards de Lomomba et les traits de son visage réfléchissaient tout ce qui concerne le défi et la fierté », Mohamed Fayek a décrit dans son livre « Abdel Nasser et la révolution africaine » les dernières scènes de la vie du leader africain, Patrice Lomomba, dirigeant du mouvement national au Kongo et sa président était « Fayek »,chef des affaires africaines dans la présidence de la république et ceux qui sont approchés de « Lomomba ». Il note, dans son livre, ce qu’il a vu à la télévision pendant son enterrement le 17 janvier 1961, ainsi qu’un des photographes a filmé cette tragédie.

Lomomba était un leader de la lutte de son pays pour le libérer de la colonisation belge qui a commis des infractions comme l’a noté Fayek : « En janvier 1960 et quand le Kongo était indépendant, personne n’occupait une position au gouvernement parmi les nationaux, il n’existait pas de nombre d’africains diplômés et personne parmi les nationaux qui étaient un officier dans un armée congolaise ».

Il a dirigé le combat afin de changer cette situation avec le soutien de l’Egypte et l’admiration pour Abdel Nasser, a fondé « le mouvement national congolais », a gagné les élections en 1960 et est devenu « premier ministre ». Pourtant, Belgique et les renseignements américains ont insisté sur l’échec de son expérience et le docteur Mourad Ghaleb était un ambassadeur d’Egypte en ce moment à Congo. Il enregistre ses certificats dans ses mémoires « avec Abdel Nasser et Sadat ». Il dit : « Kazafobo a démis Lomomba de ses fonctions en tant que premier ministre et ce dernier lui répond qu’il ne l’a pas reconnu en tant que président. Le chaos a été répandus dans le pays avec l’annonce de Tshombi, gouverneur du territoire Katenga, son séparation et c’était le territoire le plus riche du pays et la plupart des entreprises belges y existent, surtout travaillant dans les mines. Une opération pour Piéger Lomomba a été commencé. »

« Lumumba a pu échapper à l'étau du blocus imposé autour de lui, et s'enfuir dans une maison au centre de la capitale Léopoldville. Il m'a envoyé un message m'informant de sa place,  j'ai atteint sa cachette, trouvé son état très mauvais, et ses yeux étaient déviants.» Ajoute-t-il Ghalib; en soulignant qu'il a écrit un télégramme dans L'affaire est allée à Abdul Nasser  dans lequel il l'a informé que Lumumba était vivant, contrairement aux nouvelles diffusées sur sa mort,  qu'il voulait installer sa femme et ses enfants en Egypte, et qu'il est devenu la seule source de ses nouvelles.

 Ghaleb a reçu l'approbation de la demande de Lumumba, et il a commencé à élaborer un plan afin de faire passer ses enfants en contrebande. Son héros était Abdulaziz Ishaq, le conseiller à l'ambassade Égyptienne, et il avait des caractéristiques européennes, car il était enregistré dans son passeport, qu'il était marié à une femme congolaise, qu'il emmenait ses enfants avec lui pour se rendre à Lisbonne, et que le processus était basé sur l'attente de sa mise en œuvre alors que c'est au tour du bataillon soudanais des forces des Nations unies de contrôler la aéroport.

 

«Les instructions étaient pour Isaac; d'ignorer le premier, le deuxième et le troisième appel pour monter à bord de l'avion en direction de Lisbonne;  de ne pas apparaître avant quelques secondes avant  le décollage avec sa famille;  et de courir vers eux pour le rattraper  dans les dernières secondes afin qu'il mette les travailleurs de l'aéroport en mesure de les aider.» Déclare Ghaleb.

Selon Muhammad Hassanein Heikal, dans son livre intitulé Les années d'ébullition, les fils ont été passés en contrebande avec succès, et Lumumba a continué à combattre sa résistance, jusqu'à son assassinat le 17 janvier 1961. En ajoutant qu'Abdel Nasser a reçu le soir du 12 février, le même jour 1961, des informations confirmant que Lumumba a été abattu après son arrestation, et que celui qui l'a arrêté était le colonel Mobutu, le commandant de ses forces, et plus tard le président, et il le livra le jour même à son ennemi « Chombe » au Katanga.

 

Heikal confirme qu'Abdel Nasser celui qui a officiellement confirmé au monde la nouvelle de la mort de Lumumba, et annoncé qu'il placera  sa famille sous la protection de la République Arabe Unie. 

Mme Pauline, l'épouse de Lumumba, a écrit une lettre à Abdel Nasser, dans lequel elle disait : « Je suis une femme qui n'a pas appris parce que les colonialistes belges nous ont empêché la possibilité de l'obtenir, mais avec ma simple prise de conscience je comprends, comme toute femme patriote en Afrique. Et vous, Vous êtes les amis les plus fidèles de nos peuples. Et moi, Je suis avec la langue d'une femme; et la femme est le sujet des secrets de l'homme; je vous assure que nous avons actuellement connu nos vrais amis, et qu'Allah soit avec vous.»

Et son frère, Louis, écrit : «Votre Excellence, si ma lettre ne porte pas toutes les significations de respect qu'il faut donner à votre personne, j'espère que cela ne s'expliquera pas par un manque de soin, mais par la fait que je vous traite comme un frère, un berger et un Africain qui n'a pas abandonné son esprit africain. Votre position à nos côtés est un coup dur pour tout ceux qui voulaient créer un conflit entre nous et vous quand ils voulait nous convaincre que l'Arabe est un ennemi des noirs, et que les Arabes étaient à l'origine de l'idée de la traite des êtres humains dans la traite des esclaves, et  ils ont fait en sorte que ce n'est pas vrai. Et nous voyons devant nous que les Portugais, qui sont un peuple chrétien, étaient les marchands d'esclaves dans notre pays, et ils le faisaient par ordre de leurs rois.»