« Le point de départ des Pères fondateurs de l’Union africaine » au cœur des activités du huitième jour de la Bourse Nasser pour le leadership africain

« Le point de départ des Pères fondateurs de l’Union africaine » au cœur des activités du huitième jour de la Bourse Nasser pour le leadership africain
Traduit par : Nada Abdel Moneim 
Révisé par : Arwa El-Aidy 
 

Le 13 juin 2019, l’Association africaine a accueilli, à son siège au Caire, les jeunes Africains participant à la bourse « Nasser pour le leadership africain ». Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des activités de la bourse, lancée par le ministère de la Jeunesse et des Sports (le Bureau de la jeunesse africaine et l’Administration centrale du Parlement et de l’Éducation civique), sous l’égide du Premier ministre Dr Mostafa Madbouli, du 8 au 22 juin 2019, en collaboration avec l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ). 

Cette réunion, intitulée « L’Égypte… point de départ des pères fondateurs de l’Union africaine », s’est tenue au siège de l’Association en présence de son président, l’ambassadeur Mohamed Nasr Eldin, ainsi que de la fondatrice du Club de la femme africaine, la docteure Amna Fazza. Elle a eu lieu dans le cadre des activités du septième jour de la bourse Nasser pour le leadership africain. 

L’ambassadeur Mohamed Nasr Eldin a retracé, lors de la réunion, l’histoire du bâtiment de l’Association, dont les activités ont commencé à la fin de l’année 1956 et se poursuivent jusqu’à nos jours. Il a expliqué qu’il s’agissait initialement de la résidence de l’universitaire et diplomate Mohamed Abdelaziz Isaak, avant que celui-ci ne soit détaché auprès de l’Université de Khartoum au Soudan. Il a ajouté qu’Isaak était profondément passionné par l’Afrique. 

L’ambassadeur a également indiqué que c’est Isaak qui avait, plus tard, créé dans ce bâtiment, devenu aujourd’hui le siège de l’Association, un salon culturel destiné à aborder les questions liées à l’Afrique et à ses peuples, tout en transmettant l’expérience qu’il avait acquise lors de son séjour au Soudan. 

Il a ainsi affirmé le rôle de l’ancien président Gamal Abdel Nasser dans le soutien aux mouvements de libération africains contre le colonialisme, qui avaient alors pris leur élan au sein de l’Association africaine. Il a précisé que Nasser avait apporté un soutien politique, financier et moral aux étudiants qui sont ensuite devenus les dirigeants des mouvements de libération dans leurs pays, jusqu’à l’indépendance des États africains dans les années 1960, réalisant ainsi le premier objectif pour lequel l’Association avait été créée. 

Il a également mentionné les missions de l’Association africaine, qui consistent à lutter contre l’apartheid en Afrique du Sud, ainsi qu’à soutenir les Africains résidant en Égypte en leur offrant une prise en charge complète, des bourses et des formations destinées aux jeunes issus des pays africains. 

De son côté, la docteure Amna Fazaa a salué le rôle du ministère de la Jeunesse et des Sports, qui œuvre à réunir les jeunes Africains et à les soutenir à travers la mise en œuvre de cette bourse, favorisant l’échange des cultures et des expériences et renforçant la fraternité entre les jeunes du continent. 

Elle a également souligné que l’Association s’inscrit parmi les efforts menés par l’ancien président Gamal Abdel Nasser, qui visait à unifier le continent. Elle a ajouté qu’elle avait constitué un point de départ pour les mouvements de libération, l’acheminement de matériel et d’armes, ainsi qu’un salon culturel réunissant les Africains, soulignant son rôle crucial dans la libération des pays du continent de la colonisation. 

Fazaa a expliqué que le rôle de l’Association s’étend à plusieurs secteurs. Elle a cité, entre autres, le secteur diplomatique, qui sert les communautés expatriées et les étudiants africains, ainsi que le secteur culturel, fondé sur la communication et le dialogue entre les pays du continent dans divers domaines tels que la littérature, la culture, l’art, le cinéma et le théâtre. 

Elle a également évoqué le secteur des technologies de l’information, qui organise des formations et des ateliers destinées à enseigner aux Africains les mécanismes informatiques et leur délivrer des certificats reconnus par la Smart Village. 

Elle a ajouté que le secteur de la formation, du développement humain et du développement personnel offre gratuitement des cours et des ateliers dans les domaines du leadership, de la radio, des médias, de la presse et de la santé mentale, tandis que le secteur écologique vise à sensibiliser à l’environnement africain. 

 Enfin, elle a mentionné le secteur du Club des femmes africaines, qui aborde les défis et les problèmes auxquels les femmes du continent sont confrontées. 

 

Par ailleurs, Abdallah Bachir, vice-président de l’Union générale des étudiants africains, a précisé que cette Union constitue l’une des entités de l’Association africaine placée sous l’égide de l’Union africaine. Il a souligné qu’elle repose sur les principes d’unité, de fraternité et de solidarité, indiquant qu’elle fournit un soutien scientifique, matériel et moral à l’ensemble des étudiants des pays africains en République arabe d’Égypte, tout en œuvrant à la préservation de l’identité africaine.