Les relations entre le Brésil et l'Égypte après la révolution du 23 juillet 1952

Traduit par : Mahmoud Sobhy
Après la décision du président Nasser de nationaliser le canal de Suez en 1956, l’Égypte a été soumise à l’agression tripartite. Le Conseil de sécurité a alors tenu une session d’urgence. Le Brésil s’est placé à l’avant-garde des pays opposés à cette guerre, en demandant le retrait immédiat de toutes les forces des terres égyptiennes. Son délégué a insisté sur le respect de la souveraineté égyptienne et a voté en faveur de l’Égypte.
Il a également présenté un projet de résolution à l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre 1956, prévoyant l’imposition d’une redevance de 3 % aux navires passant par le canal afin de couvrir les dépenses liées à son entretien. Après le retrait des forces israéliennes du Sinaï, le Brésil a participé, avec les forces d’urgence internationales, aux opérations dans la région du Sinaï, à Charm el-Cheikh et à Gaza, avec l’approbation du gouvernement égyptien.
En outre, le Brésil faisait partie des pays du Mouvement des non-alignés, dont Gamal Abdel Nasser était l'un des fondateurs, dans le but d'éliminer le colonialisme et de s'éloigner des politiques issues de la guerre froide entre les camps occidental et oriental.