Forum International Nasser : La jeunesse du monde entre le parfum de l’histoire des forces aériennes et la magie de la voix d’Oum Kalthoum
Sous le haut patronage de Son Excellence le Président Abdel Fattah Al-Sissi et en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies
« Forum international Nasser » : visite au Musée de l’Armée de l’air égyptienne lors de l’ouverture de la huitième journée de la Bourse Nasser pour le leadership international
Les jeunes de 80 pays, participants à la Bourse Nasser pour le leadership international, impressionnés par leur visite au Musée de l’Armée de l’air égyptienne
Atelier sur la « diplomatie populaire » au programme de la huitième journée de la cinquième édition de la Bourse Nasser pour le leadership international
Forum international Nasser : célébration du 50e anniversaire de la disparition d’Oum Kalthoum pour clôturer la huitième journée de la cinquième édition de la Bourse Nasser pour le leadership international
Le Forum international Nasser a annoncé, dans un communiqué, la visite des délégations de jeunes participants à la cinquième édition de la Bourse Nasser pour le leadership international au Musée de l’Armée de l’air, marquant ainsi le début de la huitième journée de ce programme. La bourse, organisée ce mois-ci sous le haut patronage de Son Excellence le Président Abdel Fattah Al-Sissi, en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies, se tient sous le thème : « L’Égypte et les Nations Unies : 80 ans au service des causes du Sud global ».
Étaient présents : le général Ismail El-Far, Premier assistant du ministre de la Jeunesse et des Sports pour les affaires de la jeunesse et les relations gouvernementales, le général d’aviation Magdy Dowidar, directeur du Musée de l’Armée de l’air égyptienne, le général Mohamed Hammouda, directeur adjoint du musée, ainsi que le Dr Bassam El Shamaa, historien et égyptologue. Près de 150 jeunes leaders issus de 80 pays, représentant divers domaines d’expertise, ont participé, aux côtés d’un groupe de jeunes influents et actifs dans leurs sociétés respectives.
Le communiqué indique que les participants ont découvert les différentes sections du musée lors d’une visite guidée complète. Ils ont ainsi appris l’histoire de l’aviation depuis ses prémices, illustrées par des représentations d’oiseaux dans les tombes de l’Égypte ancienne, en passant par l’expérience d’Abbas Ibn Firnas, jusqu’aux évolutions technologiques modernes.
Ils ont également découvert l’histoire de l’aviation militaire royale, l’achat du premier avion en 1932, la fabrication du premier avion de combat sous le Président Gamal Abdel Nasser en 1965, ainsi que l’histoire et le rôle de l’Armée de l’air égyptienne dans les conflits armés, depuis la guerre de 1948 jusqu’à la victoire d’octobre 1973.
La visite a inclus la salle d’instruction des pilotes, une reconstitution de la salle des opérations de la guerre d’octobre, la salle des Martyrs avec les noms et photos des héros tombés, l’atelier artistique pour enfants, la salle de la Gloire (principale salle du musée), où a été projeté le documentaire « Bouclier et épée », retraçant les batailles et victoires de l’Armée de l’air durant la guerre d’octobre 1973.
Les jeunes ont aussi découvert la bataille aérienne d’El-Mansoura, qui dura 53 minutes et reste la plus longue de l’histoire moderne depuis la Seconde Guerre mondiale, ce qui a conduit à faire du 14 octobre la Journée de l’Armée de l’air égyptienne.
Le général Magdy Dowidar, directeur du musée, a salué les jeunes du monde entier, leur expliquant l’importance de la première frappe aérienne égyptienne, les différences entre les avions ennemis et les avions égyptiens, et soulignant que la maîtrise du ciel a permis à l’Égypte de franchir le canal de Suez.
De son côté, l’historien Bassam El Shamaa a présenté un aperçu de l’histoire ancienne égyptienne, parlant notamment de la construction des pyramides, du rôle des ingénieurs égyptiens et de l’alignement des pyramides avec les étoiles de la ceinture d’Orion.
La visite s’est clôturée par la découverte de l’exposition en plein air présentant de véritables avions de guerre et des maquettes. Les jeunes ont aussi visité une réplique interactive d’un avion équipée d’écrans pour une projection immersive sur l’équipe acrobatique de l’Armée de l’air égyptienne.
Les participants ont exprimé leur admiration pour la richesse du musée et l’excellence des explications reçues. Ils ont salué l’héroïsme des forces armées égyptiennes durant la guerre d’octobre, leur professionnalisme, et l’héritage historique qu’elles transmettent. Ils ont affirmé que cette visite renforce leur sentiment d’appartenance et leur fierté vis-à-vis de l’Égypte et de ses forces armées.
Hassan Ghazaly, fondateur du Forum international Nasser, a précisé que cette visite vise à faire découvrir aux participants l’histoire de l’Armée de l’air, y compris son rôle actuel dans la lutte contre le terrorisme. Il a souligné que ce type d’activité contribue à élever la conscience historique des jeunes du monde entier, et à faire connaître le rôle vital de l’Armée de l’air dans la protection de l’Égypte et de son peuple.
Il a conclu en affirmant que l’Armée égyptienne demeure un pilier de la sécurité nationale et un exemple de dévouement et de loyauté, et que ces visites sont essentielles pour forger une conscience éclairée chez les futurs leaders du monde.
Atelier sur la « Diplomatie populaire » dans le cadre du huitième jour de la cinquième édition de la Bourse Nasser pour le leadership international
Le Forum international Nasser a annoncé la poursuite des activités du huitième jour de la cinquième édition de la Bourse Nasser pour le leadership international, organisée durant le mois de mai sous le thème : « L’Égypte et les Nations Unies : 80 ans de représentation des causes du Sud global », par l'organisation d’un atelier spécialisé intitulé « Diplomatie populaire ». L'atelier a été animé par une équipe distinguée de facilitateurs, composée d’anciens bénéficiaires de la Bourse Nasser pour le leadership international et de l’École africaine, tous reconnus pour leur vaste expérience dans leurs domaines respectifs. Parmi eux figuraient :
Dr Ahmed Mokhtar, consultant en politiques publiques et plaidoyer au Centre d'information et de soutien à la décision au British Council, ancien boursier de la deuxième promotion ;
Dr Rajae Magdy, professeure associée à la faculté de pharmacie de l’Université canadienne d’Al-Ahram, ancienne boursière de la quatrième promotion ;
Dr Bassem El Maghraby, enseignant en sciences politiques et administration publique à l’Université du canal de Suez, ancien boursier de la troisième promotion ;
Dr Rasha Hussein El-Sayed, conseillère technique au cabinet du ministre du Tourisme et des Antiquités, diplômée de l’École africaine 2063.
Grâce à leur expertise variée, cette équipe a contribué activement à soutenir les objectifs de la bourse et à aider les participants à développer leurs compétences et leurs connaissances.
Selon le communiqué du Forum Nasser, l’atelier du huitième jour a permis d’explorer le concept de diplomatie populaire et ses différentes formes — sportive, culturelle, scientifique et jeunesse — en questionnant également si la diplomatie est un art ou une science, et en analysant les bases de la diplomatie entre États et entre individus. Il a également été question des études diplomatiques modernes et des différences entre la diplomatie publique (ou populaire) et la diplomatie traditionnelle. L’atelier s’est appuyé sur des activités interactives visant à renforcer la compréhension pratique de ces formes de diplomatie.
Les participants ont également abordé plusieurs questions mondiales actuelles liées à la sécurité humaine et à la stabilité, dans le cadre de la promotion des valeurs de paix et de développement durable. Ils ont été répartis en quatre groupes, chacun représentant une institution internationale à travers un thème :
1. « Mettre fin à la guerre et promouvoir la paix » (Ligue des États arabes),
2. « Climat et protection de la planète » (Nations Unies),
3. « Crise des réfugiés dans le monde » (Union africaine),
4. « Sauvegarde du patrimoine » (UNESCO).
Chaque groupe a produit une vidéo de deux minutes illustrant son travail, en lien avec un type de diplomatie populaire (sportive, scientifique, climatique, culturelle).
L’anthropologue Hassan Ghazaly, fondateur du Forum international Nasser, a déclaré que cet atelier sur la « diplomatie populaire » représente l’un des piliers fondamentaux du programme de la Bourse Nasser pour le leadership international, en raison de son importance dans le renforcement de la compréhension des jeunes quant à leur rôle vital dans la construction de ponts entre les peuples et l’élargissement des horizons de communication culturelle entre les nations. L’atelier ne s’est pas limité à une approche théorique, mais a offert un espace interactif et pratique favorisant le développement des compétences en dialogue, négociation et travail d’équipe, rendant les participants plus aptes à représenter dignement leurs pays sur la scène internationale.
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Forum international Nasser : Une célébration du 50e anniversaire de la disparition d’Oum Kalthoum clôture la huitième journée de la cinquième édition de la Bourse Nasser pour le leadership international
Le Forum international Nasser a indiqué, dans son communiqué, que les activités de la huitième journée de la cinquième édition de la Bourse Nasser pour le leadership international se sont conclues par une célébration spéciale dédiée à l’héritage de la grande diva de la chanson arabe, Oum Kalthoum, à l’occasion du 50e anniversaire de sa disparition. Cette célébration a été organisée en collaboration avec le projet de préservation de la mémoire « Le Caire, mon adresse », dans le cadre de la série de présentations Esprits dans la ville, sous le titre : Oum Kalthoum : Cinquante ans de présence. Elle a été animée par l’écrivain et chercheur Mahmoud Al-Tamimi, en présence de Hassan Ghazaly, fondateur du Forum international Nasser.
Dans son intervention inaugurale, le journaliste et chercheur Mahmoud Al-Tamimi a précisé qu’il s’agissait de la neuvième présentation de Cinquante ans de présence cette année, une manière de réaffirmer l’intérêt persistant et l’émotion suscitée par l’œuvre d’Oum Kalthoum. Il a souligné que cette initiative s’inscrivait dans le cadre d’un rituel annuel instauré pour célébrer l’anniversaire de naissance de l’artiste. La session a retracé la vie d’Oum Kalthoum depuis son enfance jusqu’à son décès, présenté des récits de ses admirateurs, analysé des articles et enquêtes de presse consacrés à l’artiste, et diffusé des documentaires sur sa vie.
Il a également été question de son soutien à l’armée égyptienne lors de la reconstruction des forces armées et durant la guerre d’usure, ainsi que de sa relation spéciale avec le président Gamal Abdel Nasser. Le chercheur a aussi présenté une collection rare de photographies d’Oum Kalthoum, accompagnée de commentaires sur ses concerts emblématiques.
Al-Tamimi a rappelé que la date de décès d’Oum Kalthoum est le 3 février 1975, mais que l’idée de la commémorer ne se limite pas à l’anniversaire de sa disparition, car son œuvre reste vivante dans la mémoire collective arabe. Il a décrit ses concerts mensuels comme de véritables fêtes artistiques attendues avec ferveur dans tout le monde arabe. Un extrait vidéo a été diffusé, relatant une anecdote vécue avec un chauffeur de taxi nommé Sayed, profondément absorbé par les chansons d’Oum Kalthoum, qu’il qualifiait de « Reine de l’émotion raffinée », illustrant ainsi l’impact intergénérationnel de son art.
Le chercheur a mis en évidence l’universalité de son public, composé de personnes issues de toutes les classes sociales, en particulier de la classe moyenne, ce qui faisait de ses concerts des moments de communion humaine et culturelle uniques. Il a évoqué une enquête publiée en 1963 dans le magazine Al Kawakeb sur les fidèles du « premier rang », dont le célèbre Haj Hafez Al-Tahan, pour illustrer cette diversité.
Enfin, Mahmoud Al-Tamimi a présenté l’un des concerts les plus marquants d’Oum Kalthoum, donné dans la ville de Tanta en 1968. Ce concert, salué avec enthousiasme par le public, reflète une époque où l’art était apprécié pour sa qualité et non pour des considérations matérielles ou sociales. Ce concert a été filmé en couleurs par le grand réalisateur Youssef Chahine, qui a choisi de diriger sa caméra vers le public afin de capter la profondeur de l’interaction entre les spectateurs et l’artiste. Il a précisé que ce concert avait lieu après la défaite de 1967 et que ses recettes, s’élevant à environ 277 000 livres égyptiennes, avaient été en grande partie consacrées à la reconstruction des villes du canal, marquant ainsi le début de l'engagement d’Oum Kalthoum dans le soutien à l’effort de guerre. Son art, selon lui, était non seulement une voix de la mélodie, mais aussi celle de la patrie.
Et voici la traduction en français :
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Al-Tamimi souligne que la date du décès d’Oum Kalthoum est le 3 février 1975, mais que l’idée de cette célébration ne se limite pas à la commémoration annuelle de sa disparition. Elle découle plutôt du concept de "présence malgré l'absence", car son œuvre continue de vivre dans la mémoire collective arabe. Il a évoqué ses concerts mensuels qui étaient de véritables fêtes artistiques attendues par l'ensemble du monde arabe. Il a également présenté une vidéo émouvante racontant une anecdote personnelle vécue dans un taxi, dont le chauffeur, nommé Sayed, écoutait exclusivement les chansons d’Oum Kalthoum, la décrivant comme la "reine du sentiment raffiné", illustrant ainsi la profondeur de son impact intergénérationnel.
Le journaliste Mahmoud Al-Tamimi a souligné que la présence d’Oum Kalthoum perdure bien après sa disparition physique. Son public n’était pas de simples auditeurs, mais représentait un échantillon vivant de la société, incarnant ses diverses strates. Il a retracé les étapes de l’enfance de la Diva de l’Orient jusqu’à sa mort, en insistant sur le fait que sa mémoire va au-delà de la date de son décès, marquant un héritage culturel et humain profond. Il a évoqué de nombreuses histoires et légendes entourant son public, dont plusieurs se sont révélées inexactes selon certaines enquêtes.
Il a notamment cité une enquête publiée en 1963 dans le magazine Al-Kawakib sur les auditeurs du premier rang, dont El-Hajj Hafedh Al-Tahhan, révélant que son public était un symbole social et culturel unique, rassemblant riches et pauvres, notamment la classe moyenne. Ce public diversifié reflète la variété de la société égyptienne et incarne des figures humaines et sociales dont la mémoire reste vivante aujourd’hui.
Par ailleurs, Al-Tamimi a évoqué l’un des moments marquants de la carrière d’Oum Kalthoum : son concert à Tanta en 1968, salué par une ovation populaire. Il en a souligné la valeur symbolique à une époque où l’art était estimé selon des critères d’écoute et de goût raffiné, bien loin des considérations matérielles. Ce concert a été filmé en couleur par le célèbre réalisateur Youssef Chahine, qui a mis en valeur les réactions du public plus que l’artiste elle-même, soulignant la profondeur du lien entre l’art et ses récepteurs.
Ce concert, survenu après la défaite de 1967, a rapporté environ 277 000 livres égyptiennes, dont plus de la moitié fut dédiée à la reconstruction des villes du canal. Cela marqua le début d’un engagement national fort de la part d’Oum Kalthoum en soutien à l’effort de guerre. Son art devenait alors non seulement voix du chant, mais aussi voix de la patrie.
Al-Tamimi a ensuite partagé une vidéo sur la rencontre personnelle du réalisateur Youssef Chahine avec Oum Kalthoum, choisie pour la chanson Touf we Chouf, et les coulisses du concert de Tanta, dont les images ont été gardées jusqu’en 1982. Il a utilisé ces séquences dans son film Hadoota Masriya (Conte Égyptien), combinant images réelles du public de 1968 et scènes jouées par des acteurs célèbres comme Nour El Cherif et Mohamed Mounir, illustrant la fusion entre réalité et fiction, entre art et vie.
Dans un registre plus large, Al-Tamimi a rappelé que l’Égypte, des années 1920 aux années 1960, connaissait un état de civilisation unique. Les rues du Caire incarnaient l’ordre et la propreté, dans le rêve de la "Caire khédiviale", véritable modèle précoce de mondialisation urbaine, où des quartiers entiers étaient gérés par des étrangers, formant un mélange culturel rare.
Il a également présenté aux jeunes leaders de la bourse Nasser le livre Oum Kalthoum et les années de l’effort de guerre de Karim Gamal, qui explore une facette méconnue de la diva – celle d’une figure nationale dont l’image est assimilée dans la conscience populaire à un pilier du nationalisme égyptien. Il a projeté de nombreuses photos rares de ses tournées et de ses rencontres avec des chefs d’État arabes, soulignant son rôle diplomatique informel, notamment dans la médiation entre le président Nasser et le président tunisien Bourguiba, facilitant ainsi le réchauffement des relations bilatérales.
Al-Tamimi a conclu en soulignant qu’à l’occasion du cinquantenaire de la disparition d’Oum Kalthoum, sa voix reste éternellement présente, transcendant le temps. Il a évoqué sa dernière répétition enregistrée avant sa mort, diffusée plus tard dans une série où l’actrice Sabreen incarnait la chanteuse. Ce moment constitue un témoignage poignant de la puissance de sa présence jusqu’au bout. Il a rappelé qu’au-delà de sa disparition physique, sa voix continue de résonner dans les cœurs. En hommage à sa mémoire, de nombreuses soirées musicales et culturelles ont été organisées sous le thème Fi Hob Oum Kalthoum (Dans l’amour d’Oum Kalthoum), avec la participation de nombreux artistes et intellectuels arabes, saluant ainsi son legs artistique et patriotique toujours vivant.
Pour sa part, Hassan Ghazaly, fondateur du Forum international Nasser, a affirmé que cette célébration du cinquantième anniversaire de la disparition d’Oum Kalthoum, dans le cadre de la 5ᵉ édition de la Bourse Nasser pour le Leadership International, témoigne de la reconnaissance de son rôle de pionnière dans le soutien aux causes nationales et arabes. Il a ajouté qu’Oum Kalthoum n’est pas seulement une icône artistique, mais aussi un modèle de femme inspirante ayant mis son art au service de la patrie. Cette commémoration reflète l’engagement du Forum à mettre en valeur les figures historiques qui ont façonné la conscience nationale et renforcé l’identité culturelle.
À noter que la Bourse Nasser pour le Leadership International constitue une plateforme de premier plan pour la formation d’une nouvelle génération de jeunes leaders aux niveaux régional et international. Sa cinquième édition s’inscrit dans l’engagement constant de l’Égypte à soutenir les causes du Sud global, promouvoir le dialogue interculturel et partager ses expériences de développement et de leadership.