Le docteur Sofi Abu Taleb
Traduit par : Mennatallah Amr.
Le docteur Sofy Abu Talib est né le 27 janvier en 1925 au centre Tamia dans le gouvernorat du Fayoum. Il est diplômé de la faculté de droit de l'Université du Caire en 1946, puis diplômé de droit public en 1947. Ensuite, il a été envoyé en bourse en France en 1948.
Abu Talib a obtenu le doctorat en droit de Paris en 1950. Avec des pas stables dans le corps universitaire, il a assumé le poste de président de l'Université du Caire.
Il a remporté le prix de la meilleure thèse de doctorat de la même université. Il a été nommé comme un consultant de l'Université d'Assuit. Le docteur Sofy a obtenu le diplôme en Droit méditerranéen de l'université de Rome en 1959.
Après son retour au Caire, il a été nommé comme consultant de l'Université du Caire de 1967 à 1973, puis vice-président de l'Université du Caire de 1973 à 1975.
Alors, il a assumé le poste de président de l'Université du Caire de 1975 à 1978. Pendant cette période, il était un membre du comité central de l'Union socialiste en 1975.
Abu Talib a également gagné l'adhésion à l'Assemblée du peuple pour le district Tamia-Fayoum en 1976, et il a été élu président du comité de l'éducation de cette Assemblée.
Le docteur Sofy a assumé la présidence de l'Assemblée du peuple en 1978 et il a pu publier un(e) (décret/décision) républicain(e) pour établir une branche de l'Université du Caire en Fayoum (de la branche Fayoum). C'était la première faculté établie en Fayoum et c'est une faculté d'éducation.
Il a été honoré pour son rôle de premier plan dans l'université, dont l'auditorium, le plus grand de la faculté de l'éducation, porte son nom.
Puis les facultés se multiplient, après elle est devenue l'université de Fayoum, indépendante.
Il est connu comme le moteur du projet de codification de la charia, dans lequel les commissions de l'Assemblée du peuple travaillaient dès 1970 jusqu'à ce qu'il soit complètement achevé au début des années 1980.
Influencé par la matière de la charia qu'il étudiait à l'université, cet homme brillant a mené des guerres et des batailles pour bien assurer la pérennité de la "Charia islamique" comme étant source de législation dans l'article 2 de la Constitution égyptienne.
Au moment de l'assassinat du président El-Sadate le 6 octobre 1981, Abu Talib occupait le poste de président de l'Assemblée du peuple, et selon la Constitution de 1971, le choix du président de la République se faisait par l'intermédiaire de l'Assemblée du peuple choisissant un nom ou un candidat à la présidence, et le présentant au peuple pour un référendum/suffrage/élections.
L'Assemblée du peuple, le poste présidentiel de la République, en cas de vacance du poste de président de la République par décès, et si l'Assemblée est dissoute, le président de la Cour constitutionnelle suprême la remplace, à condition qu'aucun d'eux ne puisse présenter de candidature à la présidence.
Dans sa première déclaration après qu'il a assumé temporairement la présidence, Abu Talib a appelé le peuple à organiser un référendum/élection, déclarant : « Le référendum/élection d'aujourd'hui n'est pas seulement un référendum sur la simple élection d'un président, mais c'est un référendum/élection sur la politique entière de l'Égypte, qui a été posée par le défunt président Anouar El-Sadate. »
Le docteur Abu Talib a quitté la Chambre des représentants en février 1983 après la fin de son mandat. Il a poursuivi son travail universitaire en tant que professeur de charia à la faculté de droit de l'Université du Caire, puis en tant que membre de l'Académie de recherche islamique.
Il a également exercé d'autres fonctions/occupé d'autres postes :
En tant que membre du "Conseil national de l'éducation", membre du "Conseil supérieur des arts et des lettres", rapporteur de la commission d'histoire du droit du Conseil supérieur des arts et des lettres, membre du conseil d'administration, directeur de "l'Association d'économie et de législation" et secrétaire de "l'Association du bien-être des étudiants".
Le Dr Abu Talib est l'auteur d'un certain nombre de livres, dont le plus célèbre est son livre intitulé "The Fundamentals of Jurisprudence/Fondements de la jurisprudence".
Actif et fluide dans son expression, il a continué à réfuter les arguments de ceux qui s'opposaient à l'application de la loi islamique jusqu'à la fin de sa vie.
Il a reçu de nombreux prix et distinctions au cours de sa vie, notamment :
– Écharpe du Nil d'Égypte.
– Écharpe République du Soudan.
– Médaille de la Légion d'honneur du gouvernement français en 1977.
– Le prix d'appréciation de l'État en 1990.
Le Dr Sofi Abu Talib est décédé à l'aube du 21 février 2008, alors qu'il participait à la troisième réunion mondiale de l'Association des anciens d'Al-Azhar dans le monde dans la ville malaisienne de Kuala Lumpur.
