Nouvel an égyptien

Nouvel an égyptien

-Cet article a été traduit par: Donia Walid Mohammed

- A été édité par: Omaima Ahmed 

« Nouvel an égyptien »
Dans l’ancienne langue égyptienne, l’an est appelé « rnpt », qui est un terme féminin c’est-à-dire “se renouveler". Selon ce qui a été expliqué dans le journal ‘’Al Ahram », et depuis 6255 avant Jésus-Christ, l’ancien Égyptien a donné au monde le plus ancien calendrier que l’humanité a connu.  L’Égypte le célèbre les onze septembres de chaque année. Aujourd’hui, le premier jour de l’année égyptienne (6263) commence. Le calendrier copte repose essentiellement sur celui de l’ancien Égyptien car il est considéré comme une extension de ce dernier appelé le calendrier solaire « astronomique ».

L'ancienne civilisation égyptienne à travers ses périodes historiques a mis l'accent sur un miracle en astronomie, qui est montré clairement sur les plafonds des temples, des tombes et des cercueils. En raison de l’intérêt excessif de l’ancienne Égypte accordé pour l’astronomie, il a construit certains plafonds de ses tombes sous la forme d’une cave qui symbolise le ciel, ses étoiles et des corps célestes, en croyant qu’ils ont un certain profit pour la personne décédée dans l’autre monde.  Comme conséquence de la dépendance des anciens égyptiens de l’inondation du Nil, ils ont tenu à ajuster et à calculer sa date, c’était une raison pour regarder le ciel et observer les étoiles.

L’ancien égyptien s’appuyait pour mesurer ses unités de temps (année, saison, mois, semaine et jour), sur le mouvement de certains corps célestes tels que la lune, le soleil et Sirius. De plus, le fait de diviser les mois de l’année en trois saisons se reposaient principalement sur la nature du cycle agricole en ancienne Égypte, qui se basait sur la crue annuelle du Nil et sur cette base les mois de l’année étaient répartis équitablement. Il convient de souligner qu’une des sources les plus importantes concernant les unités et les mesures de l’ancien calendrier égyptien est ce qui a été enregistré au verso du papyrus médical « Ypres », qui revient à la neuvième année du règne du roi Amenhotep 1er. Ce calendrier a enregistré les noms des mois de l’année lunaire en plus des saisons de l’année civile « l’année solaire ».

 Les anciens Égyptiens faisaient le début de l'année par le mois de « Thot » en reconnaissance au dieu de la science, de la connaissance et de l’écriture. Quant au deuxième mois, «Paophi », il est le dieu de l’agriculture.  Le troisième mois est appelé « Athyr », la déesse de la beauté.  Le quatrième est le mois de « Khoiak » qui est le dieu du don. Le cinquième est « Tybi » le dieu des pluies. Le sixième " Mechir", le dieu des orages.  Le septième est « Phamenoth », il est le dieu de la chaleur. Le huitième est le mois de « Pharmouti », c'est le dieu de la récolte. Le neuvième est « Pakhon», le dieu des ténèbres. Le dixième, « Payni », il est le dieu des métaux.  L'onzième est « Epiphi » c’est-à-dire la joie du ciel. Le douzième mois c'est « Mésore » qui est dérivé de « Ma Su Ra » signifiant La naissance du dieu Ra.
 Il convient de noter que l’Égypte a utilisé de nombreux calendriers royaux à travers ses périodes historiques, qui sont datés en fonction des années de règne des rois. Nous pouvons dire qu’il existe trois calendriers, qui sont : les anciens calendriers royaux égyptiens, les calendriers royaux grecs et calendriers royaux romains.

Les sources:
 - Mohamed Saleh, L'ancien calendrier égyptien,
 - Le record de l’Égypte ancienne à travers ses périodes historiques dans l'adoptions des méthodes de calendriers.
 - Massimiliano Franchi, L’astronomie en Egypte ancienne.