La révolution du 23 juillet et son impact sur la mobilité sociale

La révolution de juillet 1952, dirigée par le leader Gamal Abdel Nasser, visait à faire de l'éducation la force motrice la plus puissante de la société, ce qui affecterait à son tour le développement de la société en commençant par la base de la pyramide sociale.
Par conséquent, nous constatons au cours des dix premières années (1952-1962) du mouvement militaire, qui est devenu plus tard une révolution sociale populaire, que l’État -depuis la révolution de 1952- a dépensé pour l'éducation (représentant un pilier clé du projet de renaissance nationaliste) deux fois ce qui a été dépensé en les soixante-dix années précédentes depuis la défaite arabe et la prise de pouvoir par Mohamed Ali en Égypte (1882-1952).
Selon les statistiques, 200 millions de livres ont été dépensées de 1882 à 1952 ( 70 ans).
En revanche, 400 millions de livres ont été dépensées de 1952 à 1962 ( 10 ans).
Les chiffres indiquent clairement la différence des coûts de l'éducation, quels que soient les événements graves survenus au cours de ces années en Égypte :
1- La nationalisation du canal de Suez et l’agression tripartite.
2- L’unité avec la Syrie puis la sécession.
3- Soutenir les révolutions de libération dans le tiers monde.